Lentement, au petit matin, Quand s'élève le fier soleil, Les fées s'assoupissent enfin Et les enfants se réveillent. Les rayons grimpent au zénith, Les tongs se montrent fièrement ! Les tee-shirts prennent la fuite : Les maillots s'exhibent gaiement... Protégeant de l'astre brûlant Les crèmes blanches s'étalent. Volent, tournoient les cerfs-volants, Dans les rires en rafales... Au soir, la plage se vide. Les châteaux gisent, abandonnés. Une citronnade acide Attend les bambins savonnés. Le soleil rouge renonce Et dans les eaux noires plonge Faisant place aux fées qui foncent Des p'tits embellir les songes |